3 avril 2008
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Sabaïdi...
Encore au Laos pour quelques semaines, je pousse le vice jusqu'à sillonner le sud du pays...
Après l'étape de Vientiane, la capitale, pour la pose du visa chinois sur mon zoli passeport, je fonce dans la région des montagnes karstiques, à Tha Khaek.
Bien content de quitter la "grande" ville (qui n'a pas vraiment les effusions d'une capitale), je me retrouve dans un tout petit bled sans charme... Beurk, rien à tirer de ce patelin.
C'est pas l'important ici... Tha Khaek est réputé pour ses contrées voisines vers l'est, et les nombreuses montagnes karstiques, qui me donne la perception d'être encore plus petit et perdu dans cette immensité naturelle. Une journée en moto et c'est un sentiment de liberté qui vous gagne jusqu'à la moelle!
Après ces aventures (d'une journée... et à moto, on a vu déjà plus roots!), je rejoins la plus belle partie du pays, certainement... et à mes yeux en tout cas!
Le plateau des BOLAVEN, c'est mon coup de coeur du pays. Il reste encore discret et le découvrir en moto est vraiment extraordinaire ! On est parti pour 4 jours de rando-moto, avec Pascal un autre français, de Marseilles, sur ces terres immenses...
Entre les champs de café, les villages en hauteurs, les festivals locaux à partager du Lao-Lao avec les locaux (leur alcool de riz très populaire et pas cher, mais c'est loin d'être du cognac!), les gens chaleureux, les superbes paysages, les chutes d'eau perdues au fin fond de forêts désertes, on s'en est pris plein la gueule... et les photos ne révèlent qu'une toute toute petite partie du spectacle. Mais cette beauté sauvage s'atrophie, comme les routes goudronnées vont bientôt faire leur apparition...
Ce sud du pays est une source de plaisir pour les yeux... Après avoir embrasser les paysages dans les Bolaven, le village de Champassak est un avre de paix, les pieds en éventail au bord du mékong à siroter la bière Lao nationale! Quant au temple angkorien à 8km de là, on traverse les rizières asséchées pour y parvenir, et sur nos vélo made in china, on fera la course avec les tracteurs locaux.
Un conseil pour les futurs utilisateurs de vélo chinois: Ne jamais un tant soit peu pousser à bout ce genre de truc, vous vous retrouverez rapidement avec un zoli joujou en kit... sur le bord de la route!
Avant de quitter le pays, je finis par les 4 000 îles, nom donné à ces nombreuses îles qui jaillissent soudainement du lit du mékong (j'ai pas vérifié, mais y'en a beaucoup) ... Lieu encore propice au calme et à la nature, il se développe tranquillement, et pour l'instant l'équilibre touristes/locaux est respecté... Chacun cotoie l'autre sans altérer les habitudes de vie... Mais jusqu'à quand ?
Les photos parlent bien plus que les mots... alternative au fameux "le poids des mots, le choc des photos"... D'ailleurs si un rédacteur du fameux magazine me lit, je suis dispo vers fin 2008 :-)...
Je sors par le sud du pays, et après une épopée au passage de frontière (c'est toujours à ces endroits qu'il y a une concentration de douaniers pourris jusqu'à la moelle!), je me retrouve... au Cambodge!!! C'est une tradition, je reviens aussi dans ce pays pour voir un peu du coté nord si la chaleur humaine est aussi flagrante que lors de mon premier passage... Et 1er constat : la chaleur tout court est écrasante !...
Bye-bye Laos, son riz collant, ses beaux paysages, le Lao-Lao et aussi... sa mafia !
Le lien direct à la 1ere des nouvelles photos du sud du Laos...
Le lien direct à toutes les photos du Laos...
Published by niko
-
dans
Laos
30 mars 2008
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10:35
Sabaïdiàtous,
Unenouvelleidéelumineusevientdepercutermonneurone...pourquoinepastoutécrired'untraitcommepou
rexprimertoutel'intensitéd'unvoyageàcouperlesouffle?
Non, ça a plus l'air fumeux comme truc...
Quoi qu'il en est, bonjour à tous dans cette partie du laos, toujours au nord... mais en direction du sud.
Avec la promenade en bateau de 4 jours que l'on s'est plus ou moins organisée, le nord nous a offert quelques beaux paysages bien dépaysants, surtout sous un ciel de plomb... Mais il faut compter avec les nombreuses ethnies qui peuplent la région du Nam Tha...
Du village de Muang Sing, en vélo on peut se transposer rapidement dans un autre univers, celui des communautés qui vivent ici depuis biiiiiiiin longtemps...
Et c'est avec beaucoup de curiosité et de chaleur humaine que l'on est reçu, par les enfants d'abord, puis par les adultes. On aura l'occasion de discuter avec un prof dans un des villages, seule personne connaissant un peu l'anglais. On voit dans ces villages la force communautaire, le soucis du vivre ensemble... Jusqu'à la "salle de bain", si j'ose qualifier l'endroit ainsi, qui pourrait se rapprocher de nos bains publics, sauf qu'ici ce sont réellement des bains ... publics.
Générallement au centre du village, une dalle de béton fait office de baignoire qui reçoit en son centre un robinet d'eau... et tous se lavent ici. Il faut savoir aussi que les asiatiques, pour ce que j'en ai vu jusqu'ici, sont assez pudiques, et se baignent habillés. Cet espace est clos par une sorte de canisse, donc c'est pas vraiment en grance intimité qu'ils se lavent...
Tout ce nord Laos est encore relativement préservé du tourisme de masse, ce qui a pour avantage de ne pas déstructurer la vie locale, et pour inconvénient de compliquer le déplacement. Visiter ce coin en transport local requiert temps et patience!...
A partir de Muang Noi, il est plus difficile de planifier les trajets vers l'est, et il ne faut pas compter sur les locaux pour vous en apprendre d'avantage... Ils poussent le touriste à descendre vers le sud, à descendre vers Luang Prabang, THE ville touristique du pays (très belle et incontournable, quoi qu'il en soit!).
Quant à Vang Vieng, toujours en direction du sud, c'est une étape sur la route pour Vientiane, la capitale du pays, d'autant plus surprenante que détestable! C'est horriblement beau... A vous de juger sur place ;-).
Vientiane est mon point de partage nord/sud... sans intérêt particulier, à part peut-être certains temples magnifiques, un marché haut en couleur et en goût, et d'adorables punaises de lit qui me poussera à tester le laotien, dans une bataille des nerfs...
Toutes ces histoires ne se retrouvent malheureusement pas en image (étonnement, j'ai oublié de sortir mon appareil photo cette fameuse nuit à 2h du mat' pour conserver un souvenir de mes collocataires indésirables que sont les punaises....), je dirai qu'il faut alors faire marcher son imagination...
Le haut du Lao est très beau, mais le bas d'ici bas est bien plus haut, bien plus chaud et terrriblement stupéfiant !
Vroum-Vroummmm...
Published by niko
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dans
Laos
21 mars 2008
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10:06
Sabaïdi !
Depuis le 14 février, et pour les 30 jours qui suivent, je vais convoyer dans les contrées indochinoises du nord!
Bienvenue donc à Huay Xai, LAOS, où après une toute petite traversée du Mékong, je remplis les formalités, comme un bon citoyen que je suis (et surtout comme un bon gars qui veut pas avoir d'emmerde avec les keufs locaux...), pour obtenir le visa, et foncer direct vers le ch'nord du pays !...
Alors, c'est comment le Laos...? A première vue, c'est grave froid! On est arrivé à Luang Nam Tha sous un ciel de novembre (avant changement climatique... Février est un mois chaud et sec normalement), et 10 petits degrés. Pour sûr, ça réveille! Bref, tout compte fait on profite du lieu, malgré la fraicheur ambiente...
Et là, vous vous posez la question : "pourquoi utilise t-il toujours le "nous"?". Bonne question à laquelle je répondrai par "parce que nous étions plusieurs". J'ai rencontré pas mal de monde au Laos, et procipalement des "farangs", comme ils disent là-bas, soit des étrangers. C'est pas vraiment un hasard; je n'ai pas trouvé le laotien du nord aussi chaleureux et symphatique que les autres peuples des pays déà visités... Mais, je retrouverai cette proximité, et des échanges chaleureux dans les villages, et plus générallement hors de l'axe du diable (cf plus bas...)
Globalement les premières 15 jours, je les ai passés avec des allemands, des hollandais, et des américains... pour une aventure un peu improvisée, sur les flots du Nam Tha, petit fleuve du nord du pays, qui se termine dans les méandres du le Mékong.
Alors, j'aurais pu intituler cet article "comment j'ai foiré mon début du Laos"... comme je n'ai pas été vraiment préparé à me confronter avec cette population, et ses coutûmes.
Donc, le Laos, faut-il le rappeler pour la suite, est un pays qui vit encore sous le sceau du communisme. En soi, c'est déjà un cas, mais dans les faits, je me suis rendu compte d'une chose : Le communisme actuel est la pire forme de capitalisme.
En effet, comme son "tendre" voisin chinois, le pays s'ouvre assez largement et rapidement à l'économie de marché. Mais les traces du communisme engendre une telle mafia, qu'il faut parfois négocier dur pour pouvoir un tant soit peu voyager correctement. Il faut par contre oublier le temps, et laisser ses nerfs en Thaïlande...
Le groupe de "farangs" que nous avons formé avec Tobby (allemand), Duke & Barbara, un couple hollandais, ainsi que Kathie et Glen, américains, partons sur les traces des pirates des rivières sur le Nam Tha, à l'affût des forêts primaires, et des tribus des lieux. Après négociation ardue avec le big boss qui gère l'entière flotte à 50km à la ronde, on décroche une virée de 2 jours, avec arrêt dodo et toul'toutim...
Cette virée de 2 jours se transformera en aventure de 4 jours, avec chaque jour son lot de surprises, toute aussi cocasses qu'inattendues (je vous passe les détails, mais citons quelqu'exemple; on s'est imaginé se faire kidnapper par des hommes le 2nd jour de la descente. Ils étaient vétus d'habits militaires, et braillaient à nos deux bateliers (en lao évidemment), en faisant des signes de s'arrêter... alors que ce n'étaient que des aiguilleurs... la barrière de la langue fait parfois beaucoup plus d'effet...), mais le résultat était assez beau... Par contre, faut oublier l'invasion de la forêt primaire dans ce coin, c'est du passé sur une bonne partie du fleuve... Seul le bas est encore épargné !
Tout le nord du pays était ainsi, à discutailler, parce que l'on ne voulait pas se taper la voie classique de visite, l'axe du diable, comme on l'a surnommé. Malgré tout, les paysages sont superbes dans ce coin, et les quelques images que j'ai intégrées dans le site ne sont pas aussi révélatrices (le problème toujours récurrant de faire rentrer dans une petite boite 360° de bonheur).
Allez, prom'juré, je vous fais un topo encore plus long la prochaine fois... ;-)...
Et VIVE LA BIERE LAO! et le khao nio, le plat le plus grave meilleur de la terre qui arrache tout, jusqu'à écoeurement (sisi j'ai testé!), le riz collant!
Lakon...
Published by niko
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dans
Laos
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