Coté Miam-miam, ou l'art de la Gastro... nomie !

Bien, Julie (ma cousine) m'a mis la puce à l'oreille, j'essaie de concrétiser l'idée...

Voilà, j'y pense depuis quelques temps maintenant, et ci-après, je vous présente un rapide aperçu des (gour)mets que j'ai l'occasion de manger par ici,  par pays...

Globalement, tout est ultra bon, même si à la base, je suis un fan de riz blanc (indispensable pour apprécier à 200% tous ces plats...)

La THAÏLANDE:

• Premier pays où j'ai mis les pieds, j'appréhendais un peu le coté culinaire... Mais vraiment, après 2 coups de baguettes, j'étais conquis... Tout est bien bon, même si l'on ne sort pas des nouilles et du riz globalement.

Le Fried Rice au Sea food, servi avec une soupe et la sauce pimentée. A coté, se trouve toujours un bac où l'on peut trouver baguettes, fourchettes et cuillères. A gauche, on distingue sur la photo un pot en plastique vert, où se trouve le PQ... qui sert de serviette.

Avec le temps, ce plat se retrouve en fait dans toute l'Asie... Mais c'est délicieux...

Le Vendeur de fruits frais dans les rues de Bangkok... Un vrai régal et pour pas cher. Vous avez le choix de déguster des tranches de papaye, d'ananas, de mangue, d'énorme pamplemousse vert (délicieux et pas du tout acide, contrairement au "notre"), et bien d'autres fruits encore.

Là encore, j'en ai retrouvé (ouf!) dans tous les autres pays visités jusqu'à maintenant...Ils savent vivre très bien ces gens !

Dans le nord-est du pays, que des trésors dans les assiettes, et 3 repas n'est franchement pas assez pour tout gouter... Alors, je vous présente un tout petit aperçu en image...

On commence par le Kueng, sorte de curry, avec le petit gout coco, dans le ramequin, qui assaisonne les pousses de bambou, les tranches de poulet et les légumes verts... Le tout accompagné d'un bon riz collant...

On continue avec une autre spécialité locale du nord-est... et c'est un plat que je ne sais plus comment il s'appelle... par contre, je me rappelle bien du goût, et surtout des bouts  de porc marinés, accompagné de riz collant, hummmm...

Enfin, le plat que l'on trouve partout, et que tous les farangs doivent apprécier (parce qu'à chaque fois c'est ce que les cuistos proposent illico à nous autres blancs becs... mais que je trouve bon, sans plus!): Le Path'Thai

Ce sont des nouilles revenus dans le wok, avec des légumes, oeufs, viande ou tofu, et le tout soupoudré de sucre pour terminer la cuisson...

Une bonne sousoupe épaisse, qui je pense est plus chinoise que vraiment thaïlandaise...

Une soupe parfumée un peu aigre-douce, remplie de crevettes, de légumes (ces mêmes légumes que l'on retrouve partout dans la cuisine asiatique)

Enfin, on termine par une petite curiosité que l'on trouve partout sur les marchés... Je vous laisse deviner l'intrus:

On (re)connait bien l'oeuf au premier plan, et le tout blanc au fond! Mais les Thaïlandais ont fait plus fort! L'oeuf Rose!!! Non pas que les poules qui les pondent soient bien plus coquettes (coqucèèt!)... quoi que... non, c'est juste une couleur qu'ils rajoutent après avoir plongé les oeufs dans une bassine d'eau salée pendant quelques jours... et l'oeuf devient naturellement fortement salé, ce qui le rend dégueu dans ma bouche...

La MALAISIE:


Alors ce pays m'a surpris à ce niveau... En effet, il a fallu se lever tôt pour trouver un restaurant sobre et populaire qui propose des spécialités malaisiennes. Il faut savoir que le pays est ultra dominé, pour ce aue j'en ai vu, par les communautés chinoise et indienne... Autant les commerces, les auberges et forcément les restaurants sont colorés de saveurs indiennes ou chinoises... C'est assez étranger d'ailleurs, mais passons, c'est ainsi...


Mais, j'ai tout de même trouvé quelques endroits où l'on mange malaisien... Alors déjà sur les marchés de nuit, où le riz jaune (safran certainement) est servi avec des bouts de poulet, directement dans une feuille en kraft...
Depuis j'ai investi dans une cuillère (je reste occidental malgré moi...).


Mais c'est du coté de Melacca que j'ai trouvé des bons petits plats avec photos à l'appui: les Roti Canai (prononcez "canaille"). C'est simple et bon... Celui-ci est aux légumes

Ainsi après avoir tourné la pâte comme une préparation de pizza, le cuisto l'étale très largement et la plie en 4, pour en faire un rectangle... Sur une plaque chaude et huillée, il l'étale et introduit les éléments de la commande (ici des légumes) et voilà:


Ca ressemble à une crèpe frite, avec des légumes dedans, et une sauce au maïs à coté...

La BIRMANIE (Myanmar):


Après les épreuves de la route (un vrai tape-cul ce domaine!), et les treks autour du lac inle ou entre les milliers de temples de Bagan, il faut bien remplir le bidon! Et c'est chose très bien réussie en Birmanie!

Un point commun avec nous les petits français: ils ont un lieu de rassemblement assez semblable au notre : La Maison de Thé. C'est un endroit vivant, comme nos cafés, sauf qu'à l'intérieur les gens boivent du thé (prodigieux, non?!!!), et peuvent se gaver des petits en-cas que les garçons de café (qui ont vraiment l'âge de garçon..) apportent avec le thé (servi à volonté..). J'ai fait mon petit touriste un jour et j'ai rassemblé sur ma table tous les mets proposés un peu partout dans le pays...


Chaque petite part coûte 200 kiatts (prononcez "tchatte"), soit pas grand chose, quand on sait que 1 dollar c'est environ 1 250 kiats (au marché noir... en fonction des désideratas de vos talents de négociation!).

Attention le PQ est un met qui se digère mal... et en plus il est gratuit...


Tout ce que je sais de ce qu'il y a sur la photo, c'est que la plupart des petits en-cas sont frits, que souvent ils sont fourrés au haricot rouge (faut aimer...), qu'il y a des samossa, et que d'autres spécialités viennent de leur chers et tendre voisins peu scrupuleux avec les droits de l'homme: la Chine...

Le tout est dégusté sur des petites chaises pour poupées (on a l'impression) autour de tables tout aussi petites... Mais, ça a son charme, et c'est l'endroit où l'on voit vraiment les Birmans vivrent... Un endroit chaleureux en sorte...

Le plat de résistance maintenant. THE plat national, consommé un partout dans le pays, qui est très très bon, et même s'il a l'air simple, et assez long à cuisiner: c'est le CURRY BIRMAN.

Le Curry Birman est un plat composé, comme vous pouvez le voir, d'une multitude de petits plats, et d'un énorme plat de riz blanc. 

Tout ce que vous pouvez voir ici est à volonté! Tout sauf le tout petit plat qui est à l'extrème gauche de la photo... C'est le plat principal du curry.

Vous commandez les currys de boeuf, de mouton, de poisson, et tout est présenté dans des grandes marmites à l'entrée du restaurant. Dès que vous vous installez, on vous amène tout ça, soit tous les aromates, les légumes, les sauces (pousses de bambous marinées, cacahouètes grillées aux épices, haricots verts marinés, choux-fleurs à la coriande, etc...), et au final le petit plat de résistance: votre sélection parmis tout ce que migotent dans les marmites. Ici c'est du boeuf dans le petit ramequin à gauche !

Et c'est trop bon! et on mange super bien, à sa faim, pour pas vraiment cher... 1500 à 2000 kiatts! Et si on est gentil avec les serveurs, on a droit à une douceur en fin de repas, une sorte de carré de sucre au lait... Très bon aussi !



Et voilà une variante... Un très bon curry aux grosses crevettes (à vous de trouver où elles sont!)...



Cette fois-ci, on vous laisse sur la table déjà deux assiettes de riz.. au cas où vous n'en auriez pas assez avec une... Autre variante, la soupe, avec des morceaux de manioc (enfin je crois, ça y ressemblait en tout cas)






Enfin, une autre spécialité du pays, particularité de l'état Shan, la soupe Shan, qui a pas mal d'influence chinoise, à ma connaissance, mais je peux me gourrer...:










Et une petite image d'un resto de rue à Rangoon...

Le CAMBODGE:

Encore un pays où il fait bon manger... Aussi avec les spécialités que l'on retrouve partout en Asie, le Cambodge possède un trésor que personne d'autre jusqu'à présent par ici ne possède... :
LA BAGUETTE !
(enfin, il y a aussi la grenouille... mais contrairement aux habitudes franchouillardes, ils ne se privent pas de dévorer la bêbête en entier... Bon appétit!)

C'est une redécouverte du pain pour mon estomac, et chaque minute que j'ai passée à Phnom Penh (là où l'on trouve la meilleure baguette goût coco du pays), je n'ai cessé de remplir mon chtit bidon avec ce délicieux et simple met... (pour moi en tout cas, après 4 mois sur les routes asiatiques!!!...). Mais, ici ils ont plutôt l'habitude de la déguster en sandwich avec une sorte de pâté un peu chelou...

Quand on vient de parcourir la Thaïlande culinaire en long, en large et en travers, l'assiette cambodgienne parait quelque peu maigre. MAIS (!), il y a malgré tout des plats succulents typiquement d'ici... Et en plus, c'est bon !

Aussi n'ont-ils pas que ça à se mettre sous la dent... On a pu goûter en premier lieu à une sorte de fondu/soupe, dans lequel on plonge tout ce qu'il y a autour... du moins, le pensait-on.. C'est bin bon...




Second plat national, le Lok Lak, généralement garni de légumes, avec des bouts de boeuf émincés, accompagné d'une sauce poivre-citron vert... Tout l'intérêt réside dans la sauce certainement, et le fait d'avoir des légumes et rien de vraiment frit (houuuu, ça fait du bien ça!).

Le premier plat national, et de loin le meilleur à mon goût, l'AMOK au poulet ou au poisson. Ca rassemble avec une assiette de riz blanc, un bol rempli d'une sauce coco, et du poulet ou poisson avec quelques légumes

Enfin, j'ai oublié des mets succulents qui accompagnent divinement bien la bière de fin de journée, pour l'apéro...

Alors, vous avez le choix entre les vers blancs grillés, les coques qui passent la journée au soleil sur les étales ambulants, les araignées de Skuon, les délicieux criquets... A vous de choisir...

De délicieux  foetus de canard

Succulents criquets & araignées

les araignées, vivantes ou frites?

Un petit dessert, peut-être? Autant au Cambodge que dans les autres pays, vous dévorez du riz collant dans des bâtons de bambou (parfois le riz est mélangé à des lamelles de coco, souvent ce sont des haricots rouges). C'est légèrement sucré, et très nourrissant.

Aussi, dans la même veine, le riz collant se retrouve en dessert enrobant la banane, le tout emmitouflé dans une feuille de banane, et grillé à la braise... C'est chaud et divin...

Le LAOS:

Le Laos propose grosso-modo les mêmes spécialités qu'en Thaïlande. A une différence prêt, la qualité. Tout est question de goût, mais les plats ont ici un niveau de qualité légèrement inférieur...

Mais, c'est pas pour autant que je n'ai pas salivé devant quelques plats... En premier lieu, le Khao Nio, le riz collant, accompagne la plupart des plats, et notamment les grillades! On en trouve à peu près à toute heure de la journée, ou de la nuit, et sur les marchés du soir, c'est un festival... Rien ne se consomme sans son sac de riz collant! Une vraie religion...

Un vrai bonheur pour certains, un enfer sans nom et sans saveur pour d'autres. Pour ma part, je dévorais à peu près autant de sticky rice que de bouffées d'air !...

Le sandwich est, comme au Cambodge, préparé dans une baguette style francais...

Les Laotiens le consomment à toute heure de la journée, s'arrêtant devant un stand sur le marché, alpaguant dans la rue un pousse-pousse qui lui prépare de visu le petit en-cas.

Il agrémente le pain de légumes crues (généralement des lamelles de papaye verte, des concombres, de la coriandre, de carotte, du persil peut-être...) et coupe des tranches de pâté de là-bas, le tout arrosé lourdement de plein de sauce piquante.

Autre spécialité du pays: le café!

Et là, c'est transcendant... Légèrement épais, il se consomme énormément dans le sud, dans les Bolaven par exemple, là où il est cultivé... Un petit goût chocolaté le rend simplement exceptionnel... A tester!

Enfin, je termine par le plat national: le LAAP. C'est une salade piquante (ça arrache en fait!) de viande (boeuf ou porc) mitonnée avec des herbes, le tout servi accompagné de ... riz! C'est très bon... mais ça arrache un peu. Tous les points rouges que l'on peut voir dans l'assiette, ce sont les bouts de piment... hummmm... Rien de tel après que de vider d'un trait une bière Lao!

Le VIETNAM:

Le Vietnam est bien connu pour sa gastronomie, et notamment, en ce qui me concerne pour ses rouleaux de printemps, et autres nems...

Ici déjà, je poursuis mon périple indochinois, et c'est avec joie que je retrouve les vendeuses de pain dans les rues de Saigon. Ces petit-pains, bien qu'un peu trop mou à mon gout, sont vendus un peu partout dans les villes et à travers tout le pays, pour environ 2 000 dong l'unité (enfin, je crois...).

Cependant, commençons par le commencement... Le must du must au Vietnam pour les accros de mon genre, c'est quand meme ça...


Le CAFE !

Toujours servi de cette façon, accompagné d'une théière (et à l'occasion d'un verre de whisky local...), il est simplement délicieux. Très fort, il est encore plus concentré que l'expresso italien, mais bien plus doux en bouche, et légèrement cacaoté (genre moka)... Bref, un vrai bonheur pendant un mois.


Vient ensuite les spécialités locales, comme à Hoi An où l'on déguste un plat de nouilles frites uniquement cuisiné dans la région (parce que l'on utilise une eau spéciale d'ici...)

Le CAU LAU, s'agrémente de porc et de laitue, et toujours accompagné de sauce poisson ou soja, de piments et de citron vert... C'est bon.




Autre plat du pays, toujours fait à partir de nouille de riz... avec tofu frit, légumes et crevettes... Consommé au marché de Hoi an...

Et le soir, dans les bars Bia Hoi, voilà ce que l'on peut trouver sur la table...

Autres spécialités, les Nems, que l'on trouve de toute sorte... Ils ne font pas la différence de nomination entre rouleau de printemps et nems. Les deux s'appellent Nem. Par contre l'un est cru, l'autre est frit. Et les meilleurs rouleaux de printemps que j'ai dégusté jusqu'à maintenant se trouve.... à Phnom Penh, derrière le marché Orussey!. Au Vietnam à part une fois, j'ai pas vraiment été emballé par la chose... Et les nems frits c'est pas terrible (enfin ça, ça tient du gout personnel...)

Voilà un exemple de sorte de nem, cuit sur une plaque chaude, à base de pate de nouille assez gélatineuse et bourrante (et finallement écoeurante si l'on en mange plus de 3...).

Un petit oubli vite réparé ici, le Durian, fruit asiatique, qui fait beaucoup parler les voyageurs, tant son gout est particulier, que l'on trouve aussi à Hanoi et dans toutes les bonnes rues du pays...

C'est un énorme fruit, très particulier donc, autant à l'odeur forte, et moyennement agréable, qu'au gout, assez sucré, et qui, pour moi, ne rappelle pas le gout d'un fruit...

Enfin, un plat pas vraiment esthétique, mais très bon, et qui remplit bien la fonction première de la nourriture, soit se rassasier, la soupe de riz, qui se prépare dans une grosse marmitte, avec plein de popopope et d'abracadabra à tour de bras, avec certainement des morceaux de canard ou de poulet... Mais là est tout le secret... Enfin, c'est délicieux, et ce doit etre l'essentiel... non?!!

Finalement, rien de tel que de retrouver des amis (ici Glen et Kathie), croisés lors d'un précédent périple, et de partager un délicieux repas, dans un des bons restaurants de Hanoi.

La CHINE:

La Chine, grand pays et donc grand choix culinaire... Mais une constante jusqu'à présent... l'huile, qu'ils utilisent abondamment et pour tous les plats... à part peut-être pour le riz blanc !

Autre constante aussi l'absence quasi générale des outils indispensables à une table occidentale: les couverts! Fi des fourchettes et couteaux, place aux Baguettes! Et la dextérité des doigts n'en sera que plus grande...

L'art de manger en Chine est très particulier... Prenez les us et coutumes françaises, balancez-les, et essayez de faire à peut prêt tout le contraire... Ca peut-être amusant ou irritant...

Pour les travers: ils mangent la bouche ouverte, les restaurants populaires débordent de "Sluuuuuuuurrrrps!" à tour de bol de soupe, et balancent tout par terre. Ne vous emmerdez pas avec des bouts d'os de poulet ou de gras, que vous n'aimez pas... Ave les baguettes, balancez tout par terre, les chiens vous remercieront... A la fin du repas forcément, c'est un vrai bordel...

Voilà de ce qui est des usages de la table... La mère nadine de... s'en retournerait dans son placard en rotin si elle était la réincarnation d'Emmanuelle... (je sais ça veut rien dire, mais c'est pô grave...!)

Ensuite, pour le repas en lui-même, la plupart du temps les locaux mangent à plusieurs. Autour d'une table ronde, affublée d'un plateau tournant, ils commandent plusieurs plats, et d'un tonneau de riz blanc, qu'ils picorent tous ensemble, en pensant bien à faire du bruit avec la bouche...

Le principe est simple, il n'y a pas d'entrée, de plat principal, et les Chinois ne sont pas très portés sur les desserts... Tout arrive en même temps, et muni chacun de son ramequin rempli de riz, on pioche dans chaque plat, et picorons en brayant (ils ne savent pas parler normalement...), tout en n'oubliant pas le verre d'alcool de riz que l'on boit à peu près toutes les 30sec... Gueule de bois du lendemain garantie ! Même plus si affinité...

C'est donc dans une très bonne humeur que se déroule généralement le repas... C'est bon, et festif.

La Chine compte autant de spécialités qu'il y a de minorités... Donc, je pourrai écrire des pages et des pages sur les plats que j'ai pu découvrir d'un village à un autre, d'une province à une autre... Voici un aperçu...

Déjà la tablée d'un repas chinois, composée de différents plats, et grand absent de la photo, mais essentiel, le RIZ blanc!

La photo a été prise lors d'un repas à Tengshong, dans le sud du Yunnan, et la spécialité là-bas, c'est les oeufs de canard, que l'on sert avec une sauce très salée et légèrement relevée !

La soupe au fond, est une soupe de tofu et légumes, c'est pas franchement bon, comme le tofu a toujours un goût fumé préparé ainsi...

Le tout accompagné aussi de thé...

Une autre photo prise lors de la rando dans le sud du yunnan, chez l'habitant... sur la table il n'y a que des plats à base de porc. Et les chinois adorent... le gras du porc!

Autre grand plat chinois, la sousoupe! et les dumpling, les raviolis chinois... Il y en a de toutes sortes, en voilà quelques spécimens...

La soupe typique du Sichuan, amère et piquante... sans oublier les cahouètes... Ca arrache, mais c'est bon.

On passe sur les spécialités tibétaines, que je vous ai présenté en vidéo dans un des articles, le fameux thé au beurre de Yak; le Tzampa, préparé avec de la farine d'orge, du thé de Yak et du beurre du même animal. La pâte obtenue se mange très bien avec le thé...

Voilà une tablée prête pour accueillir les hôtes autour d'un feu de cheminée... Entre le thé au beurre, et le fromage, ça remplit bien le gosier...

Ca permet de bien passer l'hiver tout ce gras...
 

Arrêtons-nous maintenant au Xinjiang, cette province-pays, où l'on oublie le repas chinois, les tranches de porc bien grasses, et les restaurants enfumés... Déjà les rues sont constéllées de marchants de pain... Un vrai bonheur pour les Français, qui retrouvent de quoi saucer les plats...

Globalement ce sont des pâtes à pizza, agrémentées de fines lamelles d'oignon et parfois d'épices, qu'ils mangent avec les brochettes. D'autres petits pains sont ronds et se mangent sans rien.

Les boulangeries ressemblent à quoi là-bas ? A ça...

Ensuite, on retrouve le grand gagnant du bidon du niko, ce sont les fruits! Vendus partout, ce sont les grandes spécialités de la région. Des melons de toutes sortes (dont le plus connu le Hami, de la ville du même nom), des pastèques, des raisins de Turpan, on peut les acheter entiers ou à la tranche...

La saison des figues jaune dans les rues, prêtes à consommer... Hummmmm

Je n'oublie pas les fruits secs et autres noix, que j'ai pu goûter sur les étales des souks... et les quelques desserts, dont le riz gluant au sucre roux liquide...

J'en viens maintenant aux plats traditionnels du coin, qu'on ne peut pas louper... Le riz frit aux lamelles de carotte jaune ou orange, d'abord, qui se cuisinent excluivement à l'extérieur... Allez savoir pourquoi...

Puis les plats de nouilles maisons accompagnées d'une sorte de ratatouille avec du monton, et sa variante à base de riz blanc.

 

Gros oubli de ma part, l'indispensable mêt hautement gastronomique pour les loooooongs voyages en train, que tout un chacun est obligé de subir en Chine, et notamment lorsque l'on foule les terres du Xinjiang:


humm, la bonne sousoupe de nouilles bien industrielle...





Je finis par l'essentiel de l'inconditionnel chinois... le Thé.

Et sa préparation dans les maisons du même nom... Tout un art! et une certaine élégance...

FIN...
mais peut-être pas...